École De Judo Histoire

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Histoire du Judo

Le combat est intimement lié à l'évolution de l'espèce humaine. C'est cette agressivité, présente à l'état naturelle, qui lui a permis de s'imposer face à d'autres espèces et de traverser les siècles. L'étude de l'Histoire de notre civilisation démontre ainsi que sans cette aptitude, il n'est point de survie. Don inné, il devient justement un acquis, lorsqu'au delà de la simple question de la survie, 'homme commence à se pencher sur les différentes formes du combat. Une réflexion qui deviendra possible lorsqu'il sera libéré de certaines contraintes matérielles.


Le Jui-Justu ou l'histoire du combat

Le combat est intimement lié à l'évolution de l'espèce humaine. C'est cette agressivité, présente à l'état naturelle, qui lui a permis de s'imposer face à d'autres espèces et de traverser les siècles. L'étude de l'Histoire de notre civilisation démontre ainsi que sans cette aptitude, il n'est point de survie.
Don inné, il devient justement un acquis, lorsqu'au delà de la simple question de la survie, 'homme commence à se pencher sur les différentes formes du combat. Une réflexion qui deviendra possible lorsqu'il sera libéré de certaines contraintes matérielles.
Ainsi l'être humain pourra commencé à aborder l'Art du Combat lorsque disparaîtra le problème d'approvisionnement en nourriture Les premiers théoriciens du combat ne furent pas des guerriers mais des religieux. Étudiants de la vie, une partie de leur méditation fut consacrée à l'évolution de l'affrontement. Il est également intéressant de noter en préambule que toutes les civilisations ont traversé cette même phase. Seule différence, une codification plus ou moins prononcée des règles du combat en fonction de leur degré de socialisation.
Et ainsi, les peuples où l'approvisionnement en nourriture était assuré de manière constante et qualitative par l'échange et le commerce poussèrent les théories du combat à son apogée.
C'est le cas, par exemple du Japon. Aussi, il nous a paru essentiel de se plonger justement dans la genèse de l'art du combat afin de comprendre comment les penseurs nippons ont développé un art précis et rigoureux et ainsi de transformer le combat en une redoutable arme dans l'exercice du corps à corps. Plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte. Parmi ceux-ci, d'abord l'emplacement géographique du Japon. Pays de zone tempéré, il offre à ses habitants un climat prospère à l'agriculture. A cet avantage vient s'ajouter d'importante réserves de pêche. Son isolement politique est également un facteur déterminant. Son protectionnisme, l'absence de modèle de l'extérieur lui permet de maintenir une société régie par le principe des castes. Le Japon est un monde clos où chacun à une place prédéterminée. Vassalité et interdépendance font de l'île un pays où le groupe passe avant l'individu. Ce découpage sociologique extrêmement prononcé a entraîné l'émergence de clans. Ainsi, pendant près de huit cent ans, l'ère clanique nippone a été marquée par une guerre incessante où l'idée de dominer l'autre a primé. Et, fait déterminant, chaque clan de samouraï développe sa propre école de défense, entraînant une multitude de techniques permettant de terrasser son adversaire. La structure de ses écoles est toujours la même.
Portant un nom propre à chaque clan, elles sont dirigées par un maître chargé non seulement de l'apprentissage mais également de la recherche et de la mise en pratique de techniques de lutte. Ainsi, l'art de tuer est directement lié à l'expérience, l'influence et l'inventivité de ce professeur supérieur.
On remarque là encore, comme dans le reste de la société japonaise, une hiérarchisation prononcée. Connue sous le nom du code du Bushido -la voie du guerrier-, elle est la clé de voûte dépassant le cadre des écoles de combat pour s'imposer à partir de 1600 à l'ensemble du pays. Non dépendant de l'extérieur pour ses besoins alimentaires, régulé par les codes et les castes, le Japon est un pays autarcique, développant une xénophobie anti-occidentale puissante pendant au moins deux siècles.
En fait, il faut attendre 1854 pour qu'un traité d'amitié soit signé avec un pays occidental. Les États-Unis sont les premiers bénéficiaires de l'ouverture nippone, même si le traité a été obtenu sous la contrainte des armes. La fin de l'isolationnisme japonais marque également l'effritement puis la disparition du pouvoir des samouraïs. Autre évolution, douze ans plus tard, avec le retour sur le trône de l'Empereur.
La fin des Shôgun est désormais promulgué : en 1868, la nouvelle constitution abolie les prérogatives des samouraï. L'ouverture nippone vers le monde permet également au pays de s'engouffrer dans l'ère industrielle et d'améliorer sensiblement les conditions de vie du peuple japonais. Fin de l'artisanat, influence occidentale, disparition de nombreux avantages, autant d'élément entraînant la révolte des derniers samouraïs attachés à une vision conservatrice de la société et donc forcément à leur avantage. Cette mutinerie se conclura tragiquement en 1876 dans bain de sang. " ne faut pourtant pas croire que le Japon renie violemment ses traditions au bénéfice d'une société calquée sur le modèle occidental.
En fait nous assistons à une nouvelle ère, le Bushido moderne où se mêle respect des traditions et mutations profondes. Maître Kano a vécu cette transformation sociale. Né le 28 octobre 1860, il va, à l'image du Japon moderne, proposer une synthèse de certaines écoles d'art martiaux, liant le passé à la modernité. Les influences de Kano sont multiples. La première est certainement l'école du Yoshin-Ryû.
Selon la légende, l'école du coeur de saule est l'oeuvre de Akyiama Shinobu et le fruit d'une méditation de cent jours. L'enseignement est constitué de trois cents tours de JÛ-Jûtsu. Autre influence, celle du maître de Kano, Tsunetoshi. Ancien élève de l'école de Jû-Jûtsu de Kito Ryû, Tsunetoshi a été initié à l'art du combat par la lecture de deux manuscrits secrets : Hontai et Seiko. Les préceptes de cette théorie de combat repose sur l'exploitation positive de "Ki"( élever) et celle négative de "To" (abattre).Maître Kano sera fortement influencé par cette philosophie de l'affrontement et plus particulièrement le Koshiki-No-Kata dont il fait sien l'intégralité.
Enfin, afin de démontrer que l'art de Kano est riche de nombreuses influences, il faut noter que le terme Jûdo était déjà employé par l'école Jikisshin Ryû à l'époque de Tokogawa. Fort de l'héritage de cet ensemble de préceptes, Maître Kano va théoriser le Jû-Jûtsu et livrer ses règles essentielles.
Ainsi si le Jû-Jûtsu est un terme générique concernant l'ensemble des formes d'affrontement à mains nues pouvant être pratiqué sur un champ de bataille, son principe fondamental est de réussir à terrasser son adversaire en déployant un minimum de force. Afin d'être complet avant d'énoncer les règles de Kano, il faut ajouter que le combat avec un matériel minimal rentre également dans la catégorie du JÛ-Jûtsu. Ce sont sept préceptes qui définissent le JÛ-Jûtsu.
Tout d'abord, il s'agit de juger et utiliser en premier les forces de l'adversaire. Il faut ensuite échapper à ses attaques. Pendant la lutte, il faut l'amener dans une position défavorable tout en maintenant pour soi même une bonne position. Au bon moment de l'attaque, il s'agit de viser son point le plus faible. Pour le renverser, il faut faire appel au mécanisme de levier. Une fois à terre, et afin de l'y maintenir, immobiliser les jointures en choisissant les points dont la compression est douloureuse.

Enfin, dans certaines attaques, chercher à faire perdre connaissance à son adversaire à l'aide de chocs ou de coups sur certaines parties de son corps .A côté de ces sept commandements, le Jû-Jûtsu comprends trois catégories d'exercices:
- les Atemi-Waza ou l'art de mettre en état de syncope son adversaire. Appliqués au champ de bataille, les Atemi-Waza sont utilisés afin de tuer l'ennemi.
- les Kuatsu, art de rappeler à la vie l'adversaire en état de mort apparente
-les projections, clefs et l'ensemble des techniques touchant à l'art de la défense, comme la torsion des membres et le blocage des articulations.

 

LE JÙDO OU LA VOIE DE LA SOUPLESSE

Le Jûdo devient une discipline populaire en 1882. Pourtant les origines de la discipline sont bien plus anciennes, puisant ses racines dans des écoles ayant depuis longtemps obtenu leur lettres de noblesse.
Mais l'histoire du Jûdo, c'est avant tout l'histoire d'un homme: JigorèKano.
Etudiant souvent malmené par ses pairs, Kano est d'un physique quelconque pouvant difficilement compter sur ses qualités pour s'imposer. Aussi, à vingt ans, il se tourne vers le Jû-Jûtsu qu'il pratique assidûment.
Cette initiation au sport de combat est une révélation. Désormais vigoureux, il est devenu sûr de lui et comprend les bienfaits de la discipline sur son quotidien. Mais où le parcours de Kano diffère d'un simple élève appliqué, c'est lorsqu'il décide d'étudier les diverses techniques de combats afin d'élaborer sa propre méthode.
C'est ainsi qu'il met au point le Kodokan JÛdo. L'école pour l'étude de la voie de la souplesse est une remise à plat des enseignements des écoles de JÛ-Jûtsu. Ainsi chez Kano, les techniques de projection sont plus efficaces, les torsions violentes des membres disparaissent et les influences extérieures, provenant essentiellement du Jû-Jûtsu, recensées et appliquées au JÛdo.
En 1882, seul neuf élèves rejoignent le tatamis de Kano. Mais très rapidement cette nouvelle philosophie du combat rencontre un certain succès. D'autant plus que le Maître est en phase avec les évolutions et les aspirations de la société japonaise (il est d'ailleurs possible d'établir un parallèle entre le discours de Kano et celui de George Hebert ou encore Pierre de Coubertin prônant l'éducation sportive).
Ainsi dès les premiers jours de l'école, le Maître revendique: " J'ai élaboré mon Kodokan Jûdo en rassemblant les aspects positifs trouvés dans les toutes écoles de Jû-Jûtsu et j'ai mis au point une méthode d'instruction conforme à l'enseignement des sciences modernes".
La volonté de Kano d'unifier le corps à l'esprit, ses méthodes éducatives modernes en font bientôt un acteur incontournable de l'Empire du Soleil Levant. A partir de 1904, son aura dépasse le cadre de son enseignement.
Désormais, il intervient sur la scène politique, jouant les ambassadeurs, portant la parole d'un Japon du renouveau lors d'intervention à l'étranger. Ses discours soulignent l'énergie de son pays où le peuple suit désormais un entraînement lui apportant plénitude physique mais également force morale. Vingt ans après l'ouverture de son école, Kano a réussi à imposer un système éducatif unique basé sur l'harmonie de l'intellect, du physique et du moral.

A terme, le but de cette philosophie est le progrès de l'individu dans la société et donc, in fine, un meilleur monde pour tous. Et si Kano fascine, c'est parce qu'il est un visionnaire. Il a saisi que dans un monde en mutation, l'éducation devait jouer un rôle essentiel afin de réussir les paris de la modernité que rencontre le Japon en phase d'industrialisation.
Et si les clans des samouraïs noyaient l'individu dans la masse, Kano définit ses règles d'affrontement avec un soucis différent en tête. Ici, Il est question de préserver l'intégrité de l'homme face à la puissance du groupe.
Mais c'est du côté des techniques employés que le Maître révolutionne radicalement l'art du combat. En réduisant les distances séparant deux opposants, il offre une qualité nouvelle au combat. En délimitant la sphère du combat, Kano réduit le risque d'accident et contrôle le rythme de l'affrontement. (On peut remarquer que la boxe connaît une évolution semblable). La démarche pédagogique accompagnant l'art du combat est également à souligné. Kano introduit par exemple la graduation. De l'étude au shiai, chaque étape est validée par une grille de progression.
Afin d'éviter la spécialisation du corps, il impose des exercices complémentaires, les Kata. N'abandonnant jamais la réflexion théorique, le Maître met en place un système de cinq principes mêlant pédagogie et nouvelle forme de classifications des techniques, le Go Kyo No Waza. Evoquant sa discipline, Kano écrit : " Je n'ai pas prêté une importance exagérée à la dimension compétitive de l'exercice comme cela était le cas précédemment mais j'ai recherché une combinaison d'exercices destinés au combat et à l'entraînement de l'esprit et du corps".
Le Jûdo devient ainsi une discipline complète et Jigoro Kano hérite du titre de l'inventeur du "langage de la forme".
Note sur l'histoire du 6° dan.
En 1898, Jigo~ano décerne pour la première fois un sixième dan. Il est accordé à Yamashita A Yokoyama. Avant cela, l'élève le plus gradé était Shiro Saigo, titulaire d'un cinquième dan mais retiré du Kodokan depuis de nombreuses années. Le Maître s'est également inspiré de pratiques traditionnelles présentes dans d'autres domaines pour codifier et décerner les différents grades du JÛdo.
 

LE JUDO EN FRANCE


Les débuts du judo en France
L'histoire du judo dans notre pays commence par une frustration. En 1889, sept ans à peine après l'ouverture du Kodokan, Maître Kano effectue une tournée en Europe. Son périple, où il présente les avantages de sa discipline, l'amène à Marseille, mais malheureusement, les traces de ce voyage ont aujourd'hui disparu.
Les journaux sportifs de l'époque ne consacrèrent pas un mot à l'étape hexagonale de Kano. Quant aux biographies, essentiellement japonaises, elles ignorent complètement cette partie de sa vie.
En fait, les premiers pas du judo en France passent par la Grande-Bretagne .... A Londres, dans le quartier populaire d'Oxford Street, vient d'être inauguré la première école européenne de judo. Plus proche de la salle d'entraînement que d'un véritable dojo, on y enseigne des techniques de défense basées sur l'enseignement de Kano.
Jean Renaud et Guy de Montgailhard (professeur RE-NIE), deux français suivent assidûment ces cours. Et ainsi, en 1904, lorsque de Montgailhard rentre à Paris, il inaugure sa propre salle. L'école de la rue de Ponthieu devient très rapidement le lieu et rendez-vous de jeunes français, fascinés par les mystères de l'Orient. Mais là encore, la tentative d'implantation de la discipline dans notre pays se passe mal. De Montgailhard refuse de livrer à ses élèves les secrets qu'il a reçu à Londres, préférant les utiliser lors d'enrichissants combats organisés contre les boxeurs et lutteurs de l'époque.
En fait, le premier véritable judoka français est un marin. Il s'agit de l'enseigne de vaisseau Le Prieur. De 1908 à 1910, en poste au Japon, ce passionné de sports de combats, découvre la richesse des techniques d'affrontement dans de multiples salles du pays. C'est d'abord le jiu-jistu, puis enfin la découverte du Kodokan. Là Maître Kano et Yokoyama l'initient aux finesses du judo.
Devenu expert en la matière, parlant désormais le japonais, il traduite en français un ouvrage d'initiation et de perfectionnement de la discipline de Kano. Un ouvrage aujourd'hui introuvable.
Le retour en France de Le Prieur aurait dû marquer les véritables début du judo en France. Mais là encore, comme si décidément, ce sport ne pouvait pas s'implanter chez nous, c'est un échec. En effet, faute de partenaire pour pratiquer son art, l'ancien disciple de Maître Kano renonce. Et ce ne sont pas les efforts quasi-scientifiques du professeur Gasquet et sa méthode de judo qui changent la donne. Pendant plus de 10 ans, les défenses orientales n'ont plus de représentant en France. L'intermède Ishiguro en 1924 semble confirmer cette étrange malédiction pesant sur le judo hexagonal. En effet, le japonais, ancien pensionnaire du Kodokan, semble plus préoccupé par sa réussite, que la transmission du savoir de son maître.
Malgré son savoir, gradé du Se Dan, il a beau rester près de dix ans dans son dojo parisien, il ne forme que très peu d'élèves. Aussi en 1935, la situation est préoccupante. Le judo est connu mondialement, mais ne semble pas pouvoir s'implanter chez nous.
Mais deux ans auparavant, M.Feldenkrais assiste à une série de conférences données par Maître Kano. Ce dernier l'encourage à tenter à nouveau d'imposer la discipline. Et, en 1936, il fonde le jiu-jitsu club de France. Son dojo est alors installé au 1er rue Thénard dans une salle mise à disposition par Eyrolles, le directeur de l'Ecole des Travaux publics. Le judo devient alors le sport d'une élite puisque se presse dans ce premier club, dont le Président d'honneur est Kano lui-même, les représentants de l'intelligentsia scientifique française avec à sa tête François Joliot-Curie.
Quelques mois avant Feldenkrais, des amis sportifs ont crée rue de Beaubourg, un autre club de Jiu-Jitsu. Dirigé par un dénommé Mirkin, le club a eu l'idée de démarcher un véritable spécialiste: M.Kawaishi.
Ainsi, le 1er Octobre 1935,en provenance de Londres où il a formé des dizaines d'élèves, l'agile japonais débarque à la gare du Nord, bien décidé à réussir, là où tant d'autres ont échoué. Le dojo du club Franco-Japonais est inauguré quelques mois plus tard.
Le premier élève est un jeune boulanger, Cottreau. Quatre ans plus tard, il deviendra le premier judoka français a atteindre la ceinture noire. Autre élève qui deviendra célèbre, Jean de Hert, alors âgé de 12 ans. Rapidement la réputation de Kawaishi atteint le dojo de Feldenkrais, incitant le japonais à donner des cours particuliers aux pensionnaires du jiu-jistu club de France.
Et ainsi, face aux difficultés financières de l'un et l'absence de renouvellement des cadres de l'autre, les deux clubs fusionnent, Kawaishi prenant la direction technique de la nouvelle école.
Et comme si les années noires du développement du judo en France ne semblaient être qu'une fatalité, c'est cette fois-ci la déclaration de guerre en Septembre 1939 qui stoppe la discipline dans son élan. Ainsi, Feldenkrais, citoyen britannique est obligé de quitter la France, tandis que le nombre de pratiquants diminue. Mais, sous la seule direction de Kawaishi, de Herdt, Birnbaum, Sauvenière et Bonet-Maury, décroche leurs ceintures noires entre 1940 et 1941. Pendant toute la durée du conflit, devenu mondial, le jiu-jistsu s'installera au 10 bis rue de Sommenard.
Cette période est utilisée par Maître Kawaishi pour mettre au point une méthode de classement des mouvements dont l'étude devient obligatoire. Mais, il faut noter que le japonais ne renonce pas pour autant aux sensation du dojo: il s'entraîne régulièrement et participe à toutes les compétitions, n'hésitant pas à rencontrer la ligne des meilleurs combattants.
Le 30 Mai 1943, se déroule le premier championnat de France, organisé par Bonet-Maury, qui comme toutes les ceintures noires a été chargé d'ouvrir de nouveaux clubs, il est un succès populaire. Prés de trois mille spectateurs se pressent à la salle Wagram où les démonstrations et les compétitions se succèdent. On retiendra que de Hert, vainqueur de Beaujean devient champion de France. On peut alors parler de véritable règne lorsque l'on évoque le succès de Maître Kawaishi, professeur de judo. Il est conseiller et unique arbitre. Il distribue également les grades, et intervient dans la création des nouvelles salles.


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